Vivre mieux, plus longtemps… avec une bonne vue !
Avec l’allongement de l’espérance de vie, préserver sa qualité de vie devient une priorité. Et la santé visuelle n’échappe pas à cette règle. Passé 50 ans, nos yeux sont plus exposés aux effets du vieillissement. Bonne nouvelle : quelques habitudes simples et des examens réguliers peuvent faire toute la différence.
Une bonne hygiène de vie… aussi pour vos yeux
On parle souvent d’hygiène de vie, mais qu’en est-il de l’hygiène visuelle ? Une alimentation équilibrée, un sommeil de qualité, une activité physique régulière et une bonne oxygénation sont bénéfiques pour tout l’organisme, y compris pour la santé des yeux.
Cependant, ces mesures ne suffisent pas à elles seules à prévenir toutes les pathologies oculaires. Des consultations régulières chez un ophtalmologiste restent indispensables, notamment en cas d’antécédents familiaux.
La presbytie : un passage obligé après 45 ans
À partir de la quarantaine, la presbytie s’installe progressivement. Il devient plus difficile de lire de près sans lunettes. Ce phénomène naturel, lié à la perte de souplesse du cristallin, n’est pas une maladie mais un signe de l’âge.
La bonne nouvelle ? Ce changement nous incite à consulter un spécialiste, en général tous les deux ans, ce qui permet de détecter précocement d’éventuelles anomalies plus sérieuses.
Pour corriger la presbytie de manière confortable, les verres progressifs sont aujourd’hui la solution la plus courante. Ils permettent une vision nette à toutes les distances (de près, intermédiaire et de loin) sans avoir à changer de lunettes. Grâce aux avancées technologiques, ces verres sont de plus en plus performants et personnalisés selon votre mode de vie.
Les trois zones clés à surveiller après 50 ans
Passé 50 ans, notre système visuel devient plus vulnérable à certaines affections. Il est donc essentiel de connaître les zones de l’œil les plus sensibles au vieillissement afin d’agir rapidement en cas de troubles.
La cornée : un indicateur de pression oculaire
La cornée, membrane transparente à l’avant de l’œil, joue un rôle clé dans la détection du glaucome. Lors des consultations, un petit jet d’air permet de mesurer la pression intraoculaire. Une pression trop élevée peut signaler un dysfonctionnement dans l’évacuation des liquides de l’œil.
Sans traitement, cette surpression endommage le nerf optique de manière irréversible. Mais si elle est détectée tôt, des collyres ou une intervention chirurgicale permettent de maîtriser la situation efficacement.
Le cristallin : attention à l’opacification
Le cristallin, cette lentille naturelle située derrière l’iris, permet d’ajuster la vision à différentes distances. Avec l’âge, il perd en élasticité, puis en transparence. C’est ainsi que se développe la cataracte, reconnaissable à une vision voilée ou floue, même avec une correction adaptée.
Heureusement, cette pathologie se traite très bien grâce à une chirurgie qui consiste à remplacer le cristallin par un implant. Les implants trifocaux, en particulier, permettent une vision nette de près comme de loin, réduisant considérablement le besoin de lunettes.
La rétine : le centre de la vision des détails
La rétine tapisse le fond de l’œil et capte les images. Sa partie centrale, la macula, permet de lire, écrire et distinguer les visages. C’est elle qui est affectée dans la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA).
Progressive et irréversible, cette pathologie détruit les cellules rétiniennes centrales, réduisant considérablement la vision des détails. Heureusement, des traitements au laser ou par injection peuvent en ralentir l’évolution. Un test simple, la grille d’Amsler, permet de détecter les premières anomalies : il consiste à observer avec un seul œil une grille avec un point central. Si en fixant le point, les lignes semblent ondulées ou déformées, consultez rapidement.
Glaucome, cataracte, DMLA : les trois grands risques après 50 ans
Ces pathologies oculaires liées à l’âge ne doivent pas être prises à la légère :
- Le glaucome est la première cause de cécité (absence de perception de la lumière) en France. Il peut être dépisté en quelques secondes grâce à un test indolore de la pression oculaire.
- La cataracte est aujourd’hui l’une des interventions chirurgicales les plus courantes (900 000 actes par an en France*) et très bien prise en charge.
- La DMLA, quant à elle, peut être stabilisée si elle est détectée tôt. Des aides visuelles (grossisseurs, loupes électroniques…) permettent de rester autonome malgré la perte de vision centrale.
Quand consulter un spécialiste ?
Certains symptômes doivent vous alerter tels que :
- Une vision floue,
- Des tâches,
- Des flashs lumineux,
- Une impression de voile.
N’attendez pas : des créneaux sont souvent réservés pour les urgences chez les ophtalmologistes.
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Cet article a été écrit en collaboration avec ZEISS, leader international de l’optique. ZEISS contribue aux avancées technologiques dans un large éventail de domaines depuis plus de 170 ans.
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*Ouest-France