Journée nationale de l’audition : retour sur notre webinaire

Journée nationale de l’audition : retour sur notre webinaire
Journée nationale de l’audition : retour sur notre webinaire

À l’occasion de la Journée nationale de l’audition nous avons eu le plaisir d’organiser un webinaire en collaboration avec l’Association Nationale de l’Audition, autour d’un sujet qui touche de plus en plus de personnes : les acouphènes et l’hyperacousie. Animé par Laurence Lebreton, sophrologue, cet échange riche en informations et en conseils pratiques a permis de faire le point sur les réalités de ces troubles auditifs, souvent invisibles, mais profondément invalidants au quotidien. 

KERIALIS x Association Nationale de l’Audition : Acouphène et hyperacousie, comment rebondir ?  

Vous avez manqué le webinaire ? Pas de panique ! Le replay est disponible pour tous ceux qui souhaitent en apprendre plus. Vous y retrouverez l’ensemble des conseils partagés, ainsi que les ressources pour être accompagné efficacement. 

Des chiffres qui interpellent 

Aujourd’hui, près de 16 millions de Français* sont concernés par les acouphènes, dont 6 millions de moins de 35 ans*. Un chiffre en nette augmentation ces dernières années, notamment chez les jeunes adultes. Mais ce n’est pas tout : 48%* des personnes souffrant d’acouphènes sont également touchées par l’hyperacousie, un trouble qui amplifie la perception des sons jusqu’à les rendre insupportables. 

Les conséquences sont nombreuses : 

  • 72% se sentent plus irritables*, 
  • 67% déclarent des troubles de la concentration*, 
  • 60% s’isolent socialement*. 

Acouphènes & hyperacousie : les idées reçues 

Le webinaire a été l’occasion de déconstruire plusieurs idées reçues : 

  • Les acouphènes ne sont pas des hallucinations sonores, mais des sons réels perçus à l’intérieur de la tête, 
  • Ils ne relèvent pas d’un trouble psychiatrique, mais sont bien des symptômes ORL, 
  • Des tests spécifiques existent pour mesurer leur intensité, comme l’acouphénométrie ou les questionnaires THI (Tinnitus Handicap Inventory), BAHIA (Acouphène – Hyperacousie – Sensibilité Faciale) et MAH (Multiple Activity Scale of Hyperacusis) pour l’hyperacousie, 
  • Des causes identifiables peuvent être mises en évidence : exposition à des bruits forts, traumatismes émotionnels, chocs crâniens, traitements médicamenteux, etc. 

Un parcours de santé essentiel 

Seulement 32% des personnes concernées ont consulté un médecin ORL, et 35% un médecin généraliste**. Ce chiffre interpelle quand on sait que la première étape vers le soulagement est souvent médicale. 

Parler de ses symptômes, même s’ils paraissent “supportables”, permet de : 

  • Écarter toute pathologie grave, parfois sous-jacente, 
  • Éviter l’errance médicale et la superposition de traitements inadaptés, 
  • Mettre en place un accompagnement personnalisé : bilans auditifs, tests d’intensité, questionnaires de gêne, etc. 

Des réseaux pluridisciplinaires spécialisés, encadrés par des ORL expérimentés, existent au sein des CHU partout en France. Ils sont répertoriés sur les sites afrepa.org et france-acouphenes.org. 

Des solutions concrètes existent 

Même si aucun traitement miracle n’existe, de nombreuses solutions coordonnées permettent de soulager les symptômes et d’améliorer la qualité de vie : 

  • Solutions auditives (avec ou sans perte auditive) intégrées dans le 100 % santé, 
  • Thérapies cognitivo-comportementales, sophrologie, ou thérapies sonores visant à réhabituer le cerveau, 
  • Traitements médicamenteux ou en phytothérapie, en cas d’anxiété ou d’état émotionnel dégradé, 
  • Lignes d’écoute et groupes de parole, pour sortir de l’isolement et échanger entre pairs. 

Côté professionnel : 

  • Il est possible de demander une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), Elle permet d’adapter les conditions de travail (télétravail, aménagement des espaces, etc.), 
  • Ces troubles, souvent invisibles, peuvent être reconnus comme des affections de longue durée lorsqu’ils deviennent invalidants. 

Des gestes simples, comme gérer son état émotionnel, se préserver du bruit excessif, ou intégrer des plages de repos sonore, peuvent également faire toute la différence. Acouphènes et hyperacousie ne doivent pas être une fatalité. Avec les bons repères et un accompagnement adapté, il est possible d’alléger leur impact au quotidien.  

KERIALIS reste engagée à vos côtés pour vous informer, vous accompagner et vous aider à devenir acteur de votre santé au quotidien.