L’objectif du bilan

Un test proposé aux adultes, enfants et adolescents.

Le test permet d’identifier certains types de fonctionnement et les capacités de raisonnement, pour ensuite préconiser des outils d’aide à la résolution des conflits que peut vivre la personne. Il peut également permettre d’objectiver la présence d’un haut potentiel ou d’une déficience intellectuelle chez l’individu, aider à voir certaines forces et/ou faiblesses de la personne et orienter les préconisations qui seront émises à la fin du bilan. Il se peut, en fonction des scores trouvés, qu’un bilan neuropsychologique puisse être proposé afin d’expliquer avec plus de précisions des particularités mises en évidence par le bilan d’efficience intellectuelle.

Le HPI chez un enfant

Quels sont les signes ?

Les caractéristiques souvent associées au HPI (mais qui ne sont pas des critères pour une identification) sont : la précocité de développement, le langage développé et la vitesse élevée d’apprentissage.

Pourquoi le haut QI peut constituer un handicap ?

Du fait d’un développement hétérogène c’est-à-dire d’un décalage entre le rythme de développement psychomoteur et affectif d’une part, et d’autre part, le rythme de développement intellectuel. Ce sentiment de « décalage » peut survenir si l’environnement n’est pas en adéquation avec les besoins de la personne (stigmatisation, rejet, manque de stimulation, anxiété de performance…). Ce décalage n’est ni un trouble, ni une pathologie.

Avoir un haut potentiel intellectuel est une chance mais ne pas reconnaitre cette singularité peut entraîner l’enfant vers des attitudes excessives et le mettre en danger d’asociabilité, de repliement sur soi, de perte du désir d’apprendre.

L’accompagnement dans son mode de fonctionnement particulier

Pour certains enfants, le « haut potentiel intellectuel », avéré ou non, est vécu comme une normalité. L’intuition parentale et celle des enseignants accompagnent naturellement cet enfant aux capacités hors norme, reconnues ou visibles.

Comment faire ?

• Prendre du recul, un enfant à haut potentiel est d’abord un enfant.
• S’informer auprès des bénévoles de l’AFEHP – Association Française pour les Enfants À Haut Potentiel pour mieux comprendre afin d’adapter la réponse parentale et scolaire.
• S’entourer de professionnels connaissant la problématique.
• Ne pas rester seul.
• Dialoguer avec l’école.

Conseils pour les parents

• Cet enfant peut s’opposer, tout discuter, remettre en question les limites. Il cherche à tout maitriser intellectuellement ce qui entraîne souvent de l’incompréhension et des tensions dans le noyau familial et dans le cercle relationnel.
• L’enfant à haut potentiel intellectuel a besoin d’explications et de sens à ce qu’on lui demande.
• Il peut être sensible aux ambiances. Il peut être également perturbé et affecté par tous les conflits, les tensions et les problèmes psychologiques des personnes qui l’entourent, même s’il n’est pas responsable ni concerné.
• Il est très empathique et ressent facilement ce que les autres ressentent. Cela peut le mettre mal à l’aise et l’inquiéter car il est envahi par les sentiments et les émotions des autres et de lui-même. Il ne maîtrise pas toujours ses émotions et passe rapidement de l’une à l’autre.

• Ce n’est pas un comédien, il est sincère.
• Certains, pour se protéger de cette trop grande émotivité, cherchent à ne plus trop ressentir. Ils se renferment sur eux-mêmes. Ils se protègent de ces souffrances et de ces émotions angoissantes qu’ils perçoivent autour d’eux. Il est trop conscient de ses limites et se dévalorise (mauvaise estime de soi).

L’école – L’extra-scolaire

Pour accompagner son enfant dans son adaptation au système normalisé de l’Education Nationale, l’attitude des parents face à l’école reste fondamentale :

• Aider l’enfant à organiser son travail du soir et veiller à ce que le travail soit bien fait même si parfois l’enfant le trouve trop facile.
• Seconder le travail de fond de l’enseignant. La concertation famille-école est fondamentale pour la réussite de l’enfant. La famille doit montrer son respect et son attachement à l’école.
• Imposer un rythme de vie équilibré.
• Permettre dans la semaine ou pendant les vacances des temps de calme sans sollicitations extérieures afin de développer l’imagination, l’intériorisation et la créativité.
• Favoriser si possible le choix d’une ou deux activité(s) extrascolaire(s) et encourager l’enfant à persévérer.

Aider son enfant à grandir

• L’aimer tel qu’il est en reconnaissant sa particularité et en lui faisant confiance.
• L’éduquer en lui donnant un cadre de vie régulier et des règles bien précises qui le sécuriseront.
• Lui permettre de s’épanouir en lui donnant la possibilité de découvrir par lui-même les réponses aux questions qu’il se pose.

Cet article est écrit par KERIALIS, en collaboration avec l’Association Française pour les Enfants à Haut Potentiel. L’AFEHP est une association de parents et de professionnels qui intervient auprès du Ministère de l’Éducation Nationale pour faire reconnaître les élèves à haut potentiel et leurs besoins éducatifs particuliers.

L’AFEHP c’est :

• Des échanges par téléphone ou en présentiel,
• Des réunions, conférences, colloques,
• La publication de dossiers sur le haut potentiel intellectuel,
• Des groupes de paroles,
• Des activités,
• Un accompagnement Familles/Enseignants,
• Un réseau de psychologues,
• Des adresses de spécialistes.

Les objectifs de l’AFEHP :

• Découvrir, comprendre, accepter et emmener l’enfant / l’adulte HPI sur la voie de l’épanouissement.
• Offrir aux parents et aux professionnels de l’enfance des moyens pour identifier les particularités des enfants à haut potentiel intellectuel et pour les comprendre afin de favoriser leur intégration et leur réussite scolaire et sociale.
• Apporter une aide aux Adultes.

C’est aussi un organisme de formation avec une équipe expérimentée dans le domaine de l’enseignement pour ces enfants. Les actions sont aussi proposées en distanciel.